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Besançon : Accrochages à la sortie des classes
Bien que l'on ne s'étonne plus du comportement violent de certains écoliers, et ce dès leur plus jeune âge, la triple interpellation pour le moins musclée survenue hier peu avant 16h30 à proximité du groupe scolaire Saint-Claude à Besançon n'aura (pour cette fois) pas été à mettre sur le compte des quelques mouflets sauvages que l'établissement doit forcément recenser parmi ses 300 élèves.
Concernant davantage de grands enfants, mais comparativement tout aussi précoces pour leur âge, celle-ci mettait en scène deux jeunes de 18 ans et un adolescent de 15 ans, bien décidés à jouer « pour de vrai » aux gendarmes et aux voleurs, après avoir été surpris à circuler à bord d'une Clio noire, dont le propriétaire jurassien avait signalé la récente disparition.
Poursuivi à distance par les policiers de la bac, c'est ainsi pris dans un guet-apens tendu par deux patrouilles d'un côté et de l'autre de la rue Grenot, que le trio aura risqué l'impossible pour se dégager de l'étroite artère, alors encombrée par les voitures de parents d'élèves qui attendaient la sortie des classes.
Percutant dans un premier temps le véhicule de police qui leur faisait front, les fuyards éjectaient sous l'effet du choc l'un des agents qui s'apprêtait à en sortir. Lequel, projeté au sol et mis face au danger, décidait, après sommation, d'ouvrir le feu sur le capot de la voiture folle.
Tentant alors de repartir en marche arrière, les trois fous furieux emboutissaient en outre deux autres véhicules, heureusement sans faire de victimes, avant de remonter la rue à contresens… mais en empruntant cette fois-ci le trottoir. Un choix des moins judicieux qui aura précipité leur perte.
Rapidement coincés entre un mur et la file des voitures stationnées, ils se laissaient ainsi docilement interpeller, bien incapables à vrai dire de s'extraire de l'habitacle par leurs propres moyens.
Déjà connu des services de police et notamment pour conduite sans permis et refus d'obtempérer, le conducteur était sans surprise placé en garde à vue avec ses deux passagers, tandis qu'une dizaine de personnes, parmi lesquelles trois policiers, une mère et son nourrisson, étaient pris en charge par les secours, moins blessées que choquées. Un soutien psychologique était du reste assuré ce matin au sein de l'école.
Condamnant comme à son habitude « avec la plus grande fermeté » des faits « inacceptables », Jean-Louis Fousseret a pour sa part tenu à ce que soit prochainement organisée une réunion d'urgence sur les questions de sécurité, face à une recrudescence d'événements violents que l'on croirait presque nés d'hier.
C.R
Concernant davantage de grands enfants, mais comparativement tout aussi précoces pour leur âge, celle-ci mettait en scène deux jeunes de 18 ans et un adolescent de 15 ans, bien décidés à jouer « pour de vrai » aux gendarmes et aux voleurs, après avoir été surpris à circuler à bord d'une Clio noire, dont le propriétaire jurassien avait signalé la récente disparition.
Poursuivi à distance par les policiers de la bac, c'est ainsi pris dans un guet-apens tendu par deux patrouilles d'un côté et de l'autre de la rue Grenot, que le trio aura risqué l'impossible pour se dégager de l'étroite artère, alors encombrée par les voitures de parents d'élèves qui attendaient la sortie des classes.
Percutant dans un premier temps le véhicule de police qui leur faisait front, les fuyards éjectaient sous l'effet du choc l'un des agents qui s'apprêtait à en sortir. Lequel, projeté au sol et mis face au danger, décidait, après sommation, d'ouvrir le feu sur le capot de la voiture folle.
Tentant alors de repartir en marche arrière, les trois fous furieux emboutissaient en outre deux autres véhicules, heureusement sans faire de victimes, avant de remonter la rue à contresens… mais en empruntant cette fois-ci le trottoir. Un choix des moins judicieux qui aura précipité leur perte.
Rapidement coincés entre un mur et la file des voitures stationnées, ils se laissaient ainsi docilement interpeller, bien incapables à vrai dire de s'extraire de l'habitacle par leurs propres moyens.
Déjà connu des services de police et notamment pour conduite sans permis et refus d'obtempérer, le conducteur était sans surprise placé en garde à vue avec ses deux passagers, tandis qu'une dizaine de personnes, parmi lesquelles trois policiers, une mère et son nourrisson, étaient pris en charge par les secours, moins blessées que choquées. Un soutien psychologique était du reste assuré ce matin au sein de l'école.
Condamnant comme à son habitude « avec la plus grande fermeté » des faits « inacceptables », Jean-Louis Fousseret a pour sa part tenu à ce que soit prochainement organisée une réunion d'urgence sur les questions de sécurité, face à une recrudescence d'événements violents que l'on croirait presque nés d'hier.
C.R
Publié le mercredi 2 octobre 2013 à 12h18