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Besançon : l’idéologie anti-voiture passe la cinquième
La ville de Besançon a annoncé qu'elle reprenait en main le stationnement sur la voie publique conformément aux dispositions de la loi MAPTAM. Le résultat est immédiat : la municipalité décide de passer l'amende pour stationnement de 17 euros à 35 euros.
Cette décision semble avoir été prise sans tenir compte des particularités de la ville de Besançon. Et, si elle va coûter cher aux Bisontins qui ne respectent pas les règles, c'est à la ville qu'elle pourrait aussi coûter très cher.
Tout d'abord, le prix déjà très élevés des parkings, ainsi que leur situation (allez à un rendez-vous près de la place Flore pour voir) empêchent beaucoup de gens de se rendre en ville. Les commerçants l'ont bien compris, mais leurs revendications restent sans réelle réponse pour le moment.
Si l'on ajoute à cela des aménagements urbains qui compliquent les déplacements en voiture (le tramway) et suppriment des parkings gratuits (Chamars), Besançon a tout de la ville qui participe à l'idéologie anti-voiture en vigueur dans les grandes villes d'Europe : la répression est favorisée au mépris de l'incitation.
Le problème, c'est que la ville n'a peut-être pas les épaules suffisamment solides pour encaisser une nouvelle baisse de fréquentation de son centre-ville. Les commerces, eux, sont déjà à bout de souffle - la CCI du Doubs rapporte une activité commerciale en baisse pour le deuxième semestre de l'année 2017.
Heureusement, tout n'est pas perdu. D'une part, les centres commerciaux du Grand Besançon se portent encore pas trop mal et des enseignes ouvrent régulièrement - comme Burger King cette semaine à Chateaufarine.
D'autre part, la municipalité peut réussir son coup et créer avec le centre-ville un quartier bourgeois avec une population aisée qui pourra faire vivre les commerces et les restaurants qui auront su passer ce cap difficile.
Mais, tout de même, 35€ d'amende pour un mauvais stationnement c'est le même tarif qu'à Paris et Lyon (pour les zones les moins chères de ces grandes villes)...
Cette décision semble avoir été prise sans tenir compte des particularités de la ville de Besançon. Et, si elle va coûter cher aux Bisontins qui ne respectent pas les règles, c'est à la ville qu'elle pourrait aussi coûter très cher.
Tout d'abord, le prix déjà très élevés des parkings, ainsi que leur situation (allez à un rendez-vous près de la place Flore pour voir) empêchent beaucoup de gens de se rendre en ville. Les commerçants l'ont bien compris, mais leurs revendications restent sans réelle réponse pour le moment.
Si l'on ajoute à cela des aménagements urbains qui compliquent les déplacements en voiture (le tramway) et suppriment des parkings gratuits (Chamars), Besançon a tout de la ville qui participe à l'idéologie anti-voiture en vigueur dans les grandes villes d'Europe : la répression est favorisée au mépris de l'incitation.
Le problème, c'est que la ville n'a peut-être pas les épaules suffisamment solides pour encaisser une nouvelle baisse de fréquentation de son centre-ville. Les commerces, eux, sont déjà à bout de souffle - la CCI du Doubs rapporte une activité commerciale en baisse pour le deuxième semestre de l'année 2017.
Heureusement, tout n'est pas perdu. D'une part, les centres commerciaux du Grand Besançon se portent encore pas trop mal et des enseignes ouvrent régulièrement - comme Burger King cette semaine à Chateaufarine.
D'autre part, la municipalité peut réussir son coup et créer avec le centre-ville un quartier bourgeois avec une population aisée qui pourra faire vivre les commerces et les restaurants qui auront su passer ce cap difficile.
Mais, tout de même, 35€ d'amende pour un mauvais stationnement c'est le même tarif qu'à Paris et Lyon (pour les zones les moins chères de ces grandes villes)...
Publié le vendredi 1 décembre 2017 à 09h26