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Déjà la sécheresse!
Déjà marquée par un printemps historiquement sec en 2011, la France manque de nouveau d'eau en raison de pluies largement déficitaires cet hiver. Les sols affichent un taux d'humidité comparable à une fin avril voire, dans le sud du pays, à un mois de mai habituel.
Le déficit de pluies est constaté depuis septembre, début de la période de "recharge" des nappes souterraines. Il se prolonge en mars, après un mois de février déjà "extrêmement sec", selon Météo France.
Depuis le début du mois, il est tombé environ moitié moins d'eau (30 mm sur les 25 premiers jours en moyenne) qu'un mois de mars normal (69 mm) dans la plupart des régions de France. Ce nouveau mois sec intervient alors que, au 1er mars, le pays accusait déjà un déficit pluviométrique global de 20% entre septembre et fin février, avec un retard plus important encore dans le sud-ouest.
Les premiers signes de sécheresse ne s'expliquent pas seulement par le manque d'eau, mais aussi par des températures assez nettement au-dessus des normales favorisant l'évaporation, explique-t-on chez Météo France. Depuis la fin de semaine dernière, le thermomètre affiche ainsi régulièrement 5°C de plus que les normales (13,5°C en moyenne contre 8,8°C habituellement) pour la température moyenne et même 8°C de plus pour les températures maximales.
"Sur certaines régions, on peut déjà parler de sécheresse", affirme Cyrille Duchesne, prévisionniste pour le bureau d'études météorologiques Météo Consult. "A l'échelle de la France, cette sécheresse est encore assez limitée", précise-t-il, mais l'épisode "débute encore plus tôt que l'année dernière" marquée par le printemps qui avait été le plus chaud depuis 1900 et le plus sec des cinquante dernières années.
Pour autant, il est encore "trop tôt" pour dire si le phénomène sera aussi important cette année, prévient le prévisionniste.
Reste que les signaux sont aussi alarmants du côté des nappes d'eau souterraines avec 80% d'entre elles affichant un niveau "inférieur à la normale", selon le dernier relevé du Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM).
Trois départements, l'Essonne, la Seine-et-Marne et le Gard sont d'ailleurs déjà sous le coup des restrictions d'eau.
Le déficit de pluies est constaté depuis septembre, début de la période de "recharge" des nappes souterraines. Il se prolonge en mars, après un mois de février déjà "extrêmement sec", selon Météo France.
Depuis le début du mois, il est tombé environ moitié moins d'eau (30 mm sur les 25 premiers jours en moyenne) qu'un mois de mars normal (69 mm) dans la plupart des régions de France. Ce nouveau mois sec intervient alors que, au 1er mars, le pays accusait déjà un déficit pluviométrique global de 20% entre septembre et fin février, avec un retard plus important encore dans le sud-ouest.
Les premiers signes de sécheresse ne s'expliquent pas seulement par le manque d'eau, mais aussi par des températures assez nettement au-dessus des normales favorisant l'évaporation, explique-t-on chez Météo France. Depuis la fin de semaine dernière, le thermomètre affiche ainsi régulièrement 5°C de plus que les normales (13,5°C en moyenne contre 8,8°C habituellement) pour la température moyenne et même 8°C de plus pour les températures maximales.
"Sur certaines régions, on peut déjà parler de sécheresse", affirme Cyrille Duchesne, prévisionniste pour le bureau d'études météorologiques Météo Consult. "A l'échelle de la France, cette sécheresse est encore assez limitée", précise-t-il, mais l'épisode "débute encore plus tôt que l'année dernière" marquée par le printemps qui avait été le plus chaud depuis 1900 et le plus sec des cinquante dernières années.
Pour autant, il est encore "trop tôt" pour dire si le phénomène sera aussi important cette année, prévient le prévisionniste.
Reste que les signaux sont aussi alarmants du côté des nappes d'eau souterraines avec 80% d'entre elles affichant un niveau "inférieur à la normale", selon le dernier relevé du Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM).
Trois départements, l'Essonne, la Seine-et-Marne et le Gard sont d'ailleurs déjà sous le coup des restrictions d'eau.
Publié le mercredi 28 mars 2012 à 11h31