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Des enfants handicapés privés d'école
Plusieurs enfants handicapés n'ont pas pu faire leur rentrée hier. Les médecins les jugent pourtant aptes à suivre une scolarité normale.
Seul bémol : leur état nécessite d'être accompagné par une auxiliaire de vie scolaire. Or ces postes, qui dépendent des académies, se font de plus en plus rares.
Ainsi en Franche-Comté plus de 100 emplois de ce genre ont été supprimés cette année par manque de moyens. Mais parallèlement, les autorisations de scolarisation pour enfants handicapés sont de plus en plus nombreuses (318 en 2009).
Les académies doivent donc faire face à un véritable casse-tête : elles ont l'obligation de créer autant de postes d'accompagnants d'enfants handicapés qu'il y a besoin... mais elles ne reçoivent aucune aide financière pour cela.
En attendant de trouver une solution, certaines écoles acceptent d'accueillir les enfants les moins handicapés, d'autant plus que de nombreuses mairies ont fait de gros investissements pour permettre l'accueil de ces élèves (installation de rampes d'accès, d'ascenseurs, de mobilier adapté...).
Quant aux autres, ils sont contraints de rester à la maison, au risque de prendre du retard dans le programme scolaire.
Laure Godey
Seul bémol : leur état nécessite d'être accompagné par une auxiliaire de vie scolaire. Or ces postes, qui dépendent des académies, se font de plus en plus rares.
Ainsi en Franche-Comté plus de 100 emplois de ce genre ont été supprimés cette année par manque de moyens. Mais parallèlement, les autorisations de scolarisation pour enfants handicapés sont de plus en plus nombreuses (318 en 2009).
Les académies doivent donc faire face à un véritable casse-tête : elles ont l'obligation de créer autant de postes d'accompagnants d'enfants handicapés qu'il y a besoin... mais elles ne reçoivent aucune aide financière pour cela.
En attendant de trouver une solution, certaines écoles acceptent d'accueillir les enfants les moins handicapés, d'autant plus que de nombreuses mairies ont fait de gros investissements pour permettre l'accueil de ces élèves (installation de rampes d'accès, d'ascenseurs, de mobilier adapté...).
Quant aux autres, ils sont contraints de rester à la maison, au risque de prendre du retard dans le programme scolaire.
Laure Godey
Publié le vendredi 3 septembre 2010 à 14h48