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Economie sur les cadeaux de Noël
Les fêtes de Noël représentent pour la plupart des familles européennes le plus gros budget de l'année. En 2009 toutefois, la tendance est plutôt aux économies, surtout en ce qui concerne les cadeaux de Noël.
Avec une moyenne de 650€ par foyer, les français consacreront 3,5% de moins qu'en 2008 aux présents pour leurs proches. Il devrait cependant y avoir le même nombre de cadeaux sous le sapin que les autres années. Car, crise économique oblige, les français sont devenus débrouillards!
De nouvelles façons d'acheter sont en effet en train de naître. En tête de liste, les achats sur internet sont plus en vogue que jamais. Neuf ou occasion, on y trouve les même articles qu'en magasin pour moins cher.
Les bourses aux jouets remportent également un franc succès, en permettant de gâter les enfants sans craindre l'abandon des jouets coûteux au bout de quelques heures.
Autre tendance : l'achat "juste", c'est-à-dire avec une prise de risque minimum. Autrement dit, on préfère les chèques cadeaux à dépenser à sa guise, que les vêtements qui ne plaisent jamais, les bibelots qui prendront la poussière tout en haut d'une étagère ou les livres que personnes n'ouvrira. Seul inconvénient de cette solution rassurante : l'effet de surprise est un peu oublié...
Nos voisins européens sont-ils aussi prudents? Oui! Et ils sont également plus économes encore que les français.
En Irlande, le budget cadeaux de Noël est réduit de 22% (mais il s'élève tout de même à 1 110€!); les Anglais dépenseront 17% de moins que d'habitude, et les espagnols 9% de moins.
Les plus pessimistes (ou les plus pauvres?) sont les italiens : la moitié réduira notoirement son budget de Noël.
Même chose aux Etats-Unis, où chaque famille devrait dépenser 390 dollars, contre 418 en 2008.
Toutes ces considérations financières nous feraient presque oublier que le but du cadeau de Noël est d'abord de montrer que l'on pense aux autres. Alors, n'en déplaise aux économistes, peu importe le prix, c'est l'intention qui compte!
Laure Godey
Avec une moyenne de 650€ par foyer, les français consacreront 3,5% de moins qu'en 2008 aux présents pour leurs proches. Il devrait cependant y avoir le même nombre de cadeaux sous le sapin que les autres années. Car, crise économique oblige, les français sont devenus débrouillards!
De nouvelles façons d'acheter sont en effet en train de naître. En tête de liste, les achats sur internet sont plus en vogue que jamais. Neuf ou occasion, on y trouve les même articles qu'en magasin pour moins cher.
Les bourses aux jouets remportent également un franc succès, en permettant de gâter les enfants sans craindre l'abandon des jouets coûteux au bout de quelques heures.
Autre tendance : l'achat "juste", c'est-à-dire avec une prise de risque minimum. Autrement dit, on préfère les chèques cadeaux à dépenser à sa guise, que les vêtements qui ne plaisent jamais, les bibelots qui prendront la poussière tout en haut d'une étagère ou les livres que personnes n'ouvrira. Seul inconvénient de cette solution rassurante : l'effet de surprise est un peu oublié...
Nos voisins européens sont-ils aussi prudents? Oui! Et ils sont également plus économes encore que les français.
En Irlande, le budget cadeaux de Noël est réduit de 22% (mais il s'élève tout de même à 1 110€!); les Anglais dépenseront 17% de moins que d'habitude, et les espagnols 9% de moins.
Les plus pessimistes (ou les plus pauvres?) sont les italiens : la moitié réduira notoirement son budget de Noël.
Même chose aux Etats-Unis, où chaque famille devrait dépenser 390 dollars, contre 418 en 2008.
Toutes ces considérations financières nous feraient presque oublier que le but du cadeau de Noël est d'abord de montrer que l'on pense aux autres. Alors, n'en déplaise aux économistes, peu importe le prix, c'est l'intention qui compte!
Laure Godey
Publié le jeudi 24 décembre 2009 à 15h19