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Grand succès pour les manifestations de mardi en Franche-Comté
3000 manifestants à Besançon et à Montbéliard, 2000 à Dole (1000 selon la police) et autant à Belfort, 1200 à Lons-le-Saunier (700 selon la police) et à Vesoul : les rues franc-comtoises ont été très fréquentées hier. Etait-ce à cause des agréables températures printanières?
Peut-être, mais pas seulement : fonctionnaires, travailleurs du privé, retraités, lycéens, étudiants, étaient là avant tout pour faire entendre leur colère. La CGT a même qualifié ces manifestations de "troisième tour social des élections régionales".
Au centre des réclamations : les emplois (pas assez), les salaires (trop bas), les retraites (trop tardives et peu élevées), et les services publics (débordés). Un mot d'ordre assez large pour que tous (ou presque) puissent se sentir concernés.
Et ceux qui sont satisfaits de leur emploi et de leur salaire ont trouvé d'autres motifs pour descendre dans la rue. Ainsi, des parents d'élèves ont manifesté à Lons-le-Saunier contre l'installation de caméras de vidéo-surveillance dans les écoles.
De nombreux salariés du privé étaient également présents. Ils dénonçaient les suppressions de poste, l'augmentation des charges de travail... Un discours finalement assez semblable à celui des fonctionnaires.
De façon plus générale, c'est le gouvernement dans sa totalité qui était remis en cause, avec des slogans qui parlaient d'eux-même : "C'est Sarko qu'il faut virer, pas les immigrés", "Ni Etat, ni patron, autogestion", "A la porte ce gouvernement"...
A Vesoul, les manifestants ont profité que leur maire, Alain Joyandet, soit un ministre, pour lui adresser directement quelques "suggestions" via un "mur des revendications" composé de boîtes en carton.
Toutes ces manifestations se sont déroulées sans anicroches, sous l'oeil vigilant, parfois amusé et compréhensif, des policiers.
Rédaction : R. Hingray
Peut-être, mais pas seulement : fonctionnaires, travailleurs du privé, retraités, lycéens, étudiants, étaient là avant tout pour faire entendre leur colère. La CGT a même qualifié ces manifestations de "troisième tour social des élections régionales".
Au centre des réclamations : les emplois (pas assez), les salaires (trop bas), les retraites (trop tardives et peu élevées), et les services publics (débordés). Un mot d'ordre assez large pour que tous (ou presque) puissent se sentir concernés.
Et ceux qui sont satisfaits de leur emploi et de leur salaire ont trouvé d'autres motifs pour descendre dans la rue. Ainsi, des parents d'élèves ont manifesté à Lons-le-Saunier contre l'installation de caméras de vidéo-surveillance dans les écoles.
De nombreux salariés du privé étaient également présents. Ils dénonçaient les suppressions de poste, l'augmentation des charges de travail... Un discours finalement assez semblable à celui des fonctionnaires.
De façon plus générale, c'est le gouvernement dans sa totalité qui était remis en cause, avec des slogans qui parlaient d'eux-même : "C'est Sarko qu'il faut virer, pas les immigrés", "Ni Etat, ni patron, autogestion", "A la porte ce gouvernement"...
A Vesoul, les manifestants ont profité que leur maire, Alain Joyandet, soit un ministre, pour lui adresser directement quelques "suggestions" via un "mur des revendications" composé de boîtes en carton.
Toutes ces manifestations se sont déroulées sans anicroches, sous l'oeil vigilant, parfois amusé et compréhensif, des policiers.
Rédaction : R. Hingray
Publié le mercredi 24 mars 2010 à 17h26