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Le pape rencontre ses Fidel(es) à Cuba
Benoît XVI est arrivé ce lundi à Santiago de Cuba pour célébrer le 400e anniversaire de la découverte de l'image de la Vierge de la Caridad del Cobre, sainte patronne du pays.
Loin des scandales de pédophilie qui entachent régulièrement l'Eglise, le Saint-père, espérait sans doute qu'ici, il serait à l'abri de tout écueil. En terrain connu en quelque sorte : Cuba n'est-elle pas célèbre pour son épisode de l'Abbé des cochons ?
Et bien que nenni ! Une foule estimée à plus de cent mille personnes était réunie pour écouter la première messe donnée par Benoît XVI sur le sol cubain, quand, un homme d'une quarantaine d'années à profité d'un moment de silence, pour sortir des rangs et hurler : "À bas le communisme, nous ne voulons plus de dictateur". Très vite maîtrisé, il a été arrêté par les services de sécurité. Interrogé sur les faits, le porte-parole du Vatican, le père Lombardi, a qualifié l'acte de "petit incident", précisant que "les gens ont le droit de faire part de leur opposition" mais que "ceux qui assistent à la messe ont aussi le droit de prier" sans que l'office religieux "ne soit perturbé".
Mardi après-midi, le Pape s'est ensuite rendu à La Havane, où il a rencontré Raul Castro, l'actuel président, pour une entrevue officielle, ainsi que son frère, Fidel, le leader historique.
T.Comtois
Loin des scandales de pédophilie qui entachent régulièrement l'Eglise, le Saint-père, espérait sans doute qu'ici, il serait à l'abri de tout écueil. En terrain connu en quelque sorte : Cuba n'est-elle pas célèbre pour son épisode de l'Abbé des cochons ?
Et bien que nenni ! Une foule estimée à plus de cent mille personnes était réunie pour écouter la première messe donnée par Benoît XVI sur le sol cubain, quand, un homme d'une quarantaine d'années à profité d'un moment de silence, pour sortir des rangs et hurler : "À bas le communisme, nous ne voulons plus de dictateur". Très vite maîtrisé, il a été arrêté par les services de sécurité. Interrogé sur les faits, le porte-parole du Vatican, le père Lombardi, a qualifié l'acte de "petit incident", précisant que "les gens ont le droit de faire part de leur opposition" mais que "ceux qui assistent à la messe ont aussi le droit de prier" sans que l'office religieux "ne soit perturbé".
Mardi après-midi, le Pape s'est ensuite rendu à La Havane, où il a rencontré Raul Castro, l'actuel président, pour une entrevue officielle, ainsi que son frère, Fidel, le leader historique.
T.Comtois
Publié le mardi 27 mars 2012 à 16h24