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Le produit bleu toxique de l'A36 est identifié
A la fin du mois de juin, plusieurs ouvriers travaillant sur l'A36, à proximité de Montbéliard, avaient dû être hospitalisés après avoir été en contact avec un mystérieux liquide bleu. Ce produit mis à jour au cours des travaux avait en effet provoqué maux de tête et malaises.
Le résultat des analyses a été communiqué en début de semaine.
Ce liquide bleu contient des produits nocifs, et notamment du naphtalène, un hydrocarbure à l'odeur très forte. C'est probablement lui qui a envoyé 8 ouvriers à l'hôpital.
Si le produit est identifié, son origine reste toutefois toujours un mystère.
A l'emplacement de cette autoroute se trouvaient autrefois plusieurs étangs. L'un d'eux a été rebouché en 1961 pour y construire une usine. Peut-être les matériaux utilisés pour le rebouchage contenaient-ils du naphtalène.
A moins que, pendant la Seconde Guerre mondiale, des munitions aient été jetées dans ces étangs par les Allemands.
On parle également des excréments d'une école, qui étaient jetés dans ces plans d'eau pendant les années 1930.
Bref, le liquide bleu entend bien garder son mystère.
Les travaux de l'autoroute devant malgré tout reprendre leur cours, l'interdiction qui pèse sur ce chantier devrait prochainement être levée.
La terre contaminée par le produit sera transportée dans une décharge adaptée, tandis que les ouvriers (qui ne conservent aucune séquelle de leur intoxication), devront maintenant être équipés de vêtements adaptés les protégeant d'autres éventuels produits toxiques.
R. Hingray
Le résultat des analyses a été communiqué en début de semaine.
Ce liquide bleu contient des produits nocifs, et notamment du naphtalène, un hydrocarbure à l'odeur très forte. C'est probablement lui qui a envoyé 8 ouvriers à l'hôpital.
Si le produit est identifié, son origine reste toutefois toujours un mystère.
A l'emplacement de cette autoroute se trouvaient autrefois plusieurs étangs. L'un d'eux a été rebouché en 1961 pour y construire une usine. Peut-être les matériaux utilisés pour le rebouchage contenaient-ils du naphtalène.
A moins que, pendant la Seconde Guerre mondiale, des munitions aient été jetées dans ces étangs par les Allemands.
On parle également des excréments d'une école, qui étaient jetés dans ces plans d'eau pendant les années 1930.
Bref, le liquide bleu entend bien garder son mystère.
Les travaux de l'autoroute devant malgré tout reprendre leur cours, l'interdiction qui pèse sur ce chantier devrait prochainement être levée.
La terre contaminée par le produit sera transportée dans une décharge adaptée, tandis que les ouvriers (qui ne conservent aucune séquelle de leur intoxication), devront maintenant être équipés de vêtements adaptés les protégeant d'autres éventuels produits toxiques.
R. Hingray
Publié le mardi 19 juillet 2011 à 15h38