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Pas d'abri pour les sans-abris de Besançon!
Il y a un an, une petite entreprise de Chalezeule, à côté de Besançon, faisait la Une des journaux nationaux. Elle lançait en effet une idée toute simple mais qui aurait pu améliorer le quotidien de bien des gens : offrir des abris aux sans-abris.
Ces abris prenaient la forme de chalets provisoires, permettant de faire face aux situations d'urgence, par exemple en cas de grand froid. Facilement démontables, ils devaient être achetés et gérés par les collectivités.
A l'époque, de nombreuses municipalités, dont celle de Besançon, avaient trouvé l'idée séduisante. Mais un an plus tard, les faits sont là : aucun chalet n'a été commandé!
Interrogée sur le sujet, la ville de Besançon a expliqué qu'elle préfère "privilégier le dur". Elle a aussi mis en avant le fait qu'il n'y a pas d'eau courante ni de sanitaire dans ces chalets.
L'inventeur des abris provisoires a une autre explication quant au manque de succès de son invention : "La générosité ne court pas les rues facilement quand il s'agit de concrétiser une idée qui vise les personnes victimes d'une exclusion. On veut bien faire quelque chose pour eux, mais chez le voisin."
L'entreprise d'insertion de Chalezeule, qui emploie d'ailleurs d'anciens sans-abris, ne baisse pas les bras pour autant. Elle cherche maintenant des partenariats avec des associations d'aide aux SDF.
Laure Godey
Ces abris prenaient la forme de chalets provisoires, permettant de faire face aux situations d'urgence, par exemple en cas de grand froid. Facilement démontables, ils devaient être achetés et gérés par les collectivités.
A l'époque, de nombreuses municipalités, dont celle de Besançon, avaient trouvé l'idée séduisante. Mais un an plus tard, les faits sont là : aucun chalet n'a été commandé!
Interrogée sur le sujet, la ville de Besançon a expliqué qu'elle préfère "privilégier le dur". Elle a aussi mis en avant le fait qu'il n'y a pas d'eau courante ni de sanitaire dans ces chalets.
L'inventeur des abris provisoires a une autre explication quant au manque de succès de son invention : "La générosité ne court pas les rues facilement quand il s'agit de concrétiser une idée qui vise les personnes victimes d'une exclusion. On veut bien faire quelque chose pour eux, mais chez le voisin."
L'entreprise d'insertion de Chalezeule, qui emploie d'ailleurs d'anciens sans-abris, ne baisse pas les bras pour autant. Elle cherche maintenant des partenariats avec des associations d'aide aux SDF.
Laure Godey
Publié le mardi 22 décembre 2009 à 14h44