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Petit travail tranquille
Un hamac dans la salle de réunion, des employées qui passent leurs journées à lire les journaux, regarder la télévision et jouer au Scrabble, et un salaire qui tombe à la fin du mois, sans que personne n'ait besoin de travailler! Voilà qui ferait envie à plus d'un...
Les salariées concernées ne se considèrent pourtant pas comme des privilégiées, loin de là...
Depuis quelques mois, les cinq employées de Power Pack, à Pontarlier, se lèvent chaque matin pour rien. Depuis le mois de juin, les machines ne fonctionnent plus, et le patron, domicilié aux Pays-Bas, ne communique avec son entreprise que par mail. C'est par ce biais que les cinq femmes ont appris que l'usine allait fermer. Mais quand?
La fermeture était prévue pour juin, mais les portes de Power Pack sont toujours ouvertes... et les employées toujours rémunérées. Fin septembre, il n'y aura plus de chauffage ni d'électricité. Mais toujours aucun licenciement annoncé.
Les cinq femmes ne savent plus quoi faire et se sentent abandonnées par leur supérieur. Elles ont fait appel à l'Inspection du Travail et aux Prud'hommes, même réponse : tant que le salaire est là, il n'y a rien à faire.
Elles se posent des questions sur leur avenir : vont-elles perdre ou non leur emploi, et quand? Mais elles s'interrogent aussi sur les raisons de la fermeture de Power Pack : selon leur patron, c'est la crise, il n'y a plus d'argent, l'usine coute trop cher. Mais alors comment fait-il pour payer depuis trois mois cinq salaires, et les charges d'une usine qui ne fonctionne pas?
En attendant, les jours se suivent et se ressemblent. Les sudokus succèdent aux mots fléchés, et les employées ont bien du mal à faire comprendre que non, ce n'est pas agréable d'être payées à ne rien faire! Si elles le disent...
Les salariées concernées ne se considèrent pourtant pas comme des privilégiées, loin de là...
Depuis quelques mois, les cinq employées de Power Pack, à Pontarlier, se lèvent chaque matin pour rien. Depuis le mois de juin, les machines ne fonctionnent plus, et le patron, domicilié aux Pays-Bas, ne communique avec son entreprise que par mail. C'est par ce biais que les cinq femmes ont appris que l'usine allait fermer. Mais quand?
La fermeture était prévue pour juin, mais les portes de Power Pack sont toujours ouvertes... et les employées toujours rémunérées. Fin septembre, il n'y aura plus de chauffage ni d'électricité. Mais toujours aucun licenciement annoncé.
Les cinq femmes ne savent plus quoi faire et se sentent abandonnées par leur supérieur. Elles ont fait appel à l'Inspection du Travail et aux Prud'hommes, même réponse : tant que le salaire est là, il n'y a rien à faire.
Elles se posent des questions sur leur avenir : vont-elles perdre ou non leur emploi, et quand? Mais elles s'interrogent aussi sur les raisons de la fermeture de Power Pack : selon leur patron, c'est la crise, il n'y a plus d'argent, l'usine coute trop cher. Mais alors comment fait-il pour payer depuis trois mois cinq salaires, et les charges d'une usine qui ne fonctionne pas?
En attendant, les jours se suivent et se ressemblent. Les sudokus succèdent aux mots fléchés, et les employées ont bien du mal à faire comprendre que non, ce n'est pas agréable d'être payées à ne rien faire! Si elles le disent...
Publié le lundi 14 septembre 2009 à 11h08