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Besançon : Que le recteur leur vienne (enfin) en aide !
Alors que sonnera lundi l'heure de la rentrée, il y en a qui sans doute n'auraient rien contre des prolongations de congés : les enseignants du collège Diderot de Besançon, lieu propice aux « incidents d'une violence rare », comme le déplorait impuissante l'équipe éducative le vendredi 13 février dernier. Un jour notamment marqué par deux rixes, dont une bagarre généralisée à la sortie des classes, devant l'établissement, où le personnel aura carrément été reçu à coups de cailloux pour avoir tenté d'intervenir. Des faits graves qui ne sont que la dernière illustration en date d'une longue série d'incivilités.
En 2011, une assistante d'éducation s'était par exemple retrouvée à l'hôpital après avoir pris un coup à la tête en voulant elle aussi mettre fin à une baston. Touchée aux cervicales, elle avait été arrêtée 11 jours, tandis que quelques semaines plus tard, c'est un élève qui prenait la direction du CHU, pour une plaie heureusement superficielle à l'omoplate : le résultat d'un coup de couteau donné par un camarade.
De fil en aiguille et de mauvais gestes en agressions, on en arrive à celle commise l'an passé par une mère de famille qui avait prétexté un rendez-vous pour entrer dans l'établissement et prendre violemment à partie une professeur. Laquelle avait soupçonné son premier fils de fumer du cannabis et son second d'avoir volé un téléphone portable, avant qu'il ne soit finalement disculpé.
Suite à cet énième dépassement de bornes, l'ensemble du corps enseignant s'était mis en grève afin d'alerter sa hiérarchie quant à la gravité de la situation… qui ne semble donc pas vraiment s'être arrangée depuis.
Crédit photo : http://missiontice.ac-besancon.fr
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En 2011, une assistante d'éducation s'était par exemple retrouvée à l'hôpital après avoir pris un coup à la tête en voulant elle aussi mettre fin à une baston. Touchée aux cervicales, elle avait été arrêtée 11 jours, tandis que quelques semaines plus tard, c'est un élève qui prenait la direction du CHU, pour une plaie heureusement superficielle à l'omoplate : le résultat d'un coup de couteau donné par un camarade.
De fil en aiguille et de mauvais gestes en agressions, on en arrive à celle commise l'an passé par une mère de famille qui avait prétexté un rendez-vous pour entrer dans l'établissement et prendre violemment à partie une professeur. Laquelle avait soupçonné son premier fils de fumer du cannabis et son second d'avoir volé un téléphone portable, avant qu'il ne soit finalement disculpé.
Suite à cet énième dépassement de bornes, l'ensemble du corps enseignant s'était mis en grève afin d'alerter sa hiérarchie quant à la gravité de la situation… qui ne semble donc pas vraiment s'être arrangée depuis.
Crédit photo : http://missiontice.ac-besancon.fr
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Publié le vendredi 6 mars 2015 à 09h20