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Une volée de plomb à 1500€
Peut-être vous en rappelez-vous : le soir du 14 juillet, un homme de Cussey-sur-l'Ognon avait tiré une volée de plomb sur trois adolescents pénétrés illégalement dans sa propriété. L'affaire été jugée hier à Besançon.
Revenons d'abord sur les raisons qui ont poussé cet ancien policier à blesser un jeune mineur.
Depuis plusieurs semaines la maison de ses parents, vide et isolée, était la cible de casseurs. Les dépendances saccagées et les débris de verres ont vite été accompagnés de vols plus ou moins importants, et même de quelques débuts d'incendie. Les plaintes à la gendarmerie n'ont rien changé.
L'homme a alors décidé d'emménager sur place quelques temps avec sa compagne, en attendant que la maison soit entourée. Des travaux de clôture qui ont coûté 13 000€, et qui n'ont guère impressionnés les coupables. Sitôt le couple parti faire quelques courses, les dégradations recommencaient en effet de plus belle.
Le quinquagénaire ignorant l'identité des responsables, il vivait dans un état constant d'inquiétude. Ce qui explique en partie la tournure qu'ont pris les évènements le 14 juillet.
Ce soir-là, des cailloux sont jetés sur les fenêtres de la maison. Effrayé, le retraité s'empare du fusil de son père et tire quelques petits plombs dans la direction des silhouettes, qui se révèlent être celles de trois jeunes mineurs. Un des garçons est touché au visage et à l'homoplate, mais ses blessures sont sans gravité.
Hier, les adolescents ont eu à leur tour l'occasion de s'expliquer. Ceux-ci ont reconnu sans difficulté être coupables des vols, ainsi que de certaines dégradations. Mais pas toutes. Ils avouent aussi être venus le 14 juillet dans le but de cambrioler la maison.
Puis, ce qui surprend tout le monde, le trio entreprend de défendre leur "agresseur"! Le jeune blessé comprend le geste de l'homme, déclare : "c'est bien fait pour moi, on n'avait qu'à pas faire ça". Il va jusqu'à demander au tribunal de laisser ce brave retraité tranquille! L'avocat de la défense n'avait plus rien à faire...
Cette belle plaidoirie ne s'est toutefois pas révélée suffisante. Contrairement à d'autres tribunaux qui classent ce genre d'affaire en légitime défense, celui de Besançon a estimé que le coup de feu était disproportionné par rapport à l'attaque.
L'ancien policier est donc reconnu coupable, mais il n'est condamné qu'à 1500€ d'amende avec sursis.
Revenons d'abord sur les raisons qui ont poussé cet ancien policier à blesser un jeune mineur.
Depuis plusieurs semaines la maison de ses parents, vide et isolée, était la cible de casseurs. Les dépendances saccagées et les débris de verres ont vite été accompagnés de vols plus ou moins importants, et même de quelques débuts d'incendie. Les plaintes à la gendarmerie n'ont rien changé.
L'homme a alors décidé d'emménager sur place quelques temps avec sa compagne, en attendant que la maison soit entourée. Des travaux de clôture qui ont coûté 13 000€, et qui n'ont guère impressionnés les coupables. Sitôt le couple parti faire quelques courses, les dégradations recommencaient en effet de plus belle.
Le quinquagénaire ignorant l'identité des responsables, il vivait dans un état constant d'inquiétude. Ce qui explique en partie la tournure qu'ont pris les évènements le 14 juillet.
Ce soir-là, des cailloux sont jetés sur les fenêtres de la maison. Effrayé, le retraité s'empare du fusil de son père et tire quelques petits plombs dans la direction des silhouettes, qui se révèlent être celles de trois jeunes mineurs. Un des garçons est touché au visage et à l'homoplate, mais ses blessures sont sans gravité.
Hier, les adolescents ont eu à leur tour l'occasion de s'expliquer. Ceux-ci ont reconnu sans difficulté être coupables des vols, ainsi que de certaines dégradations. Mais pas toutes. Ils avouent aussi être venus le 14 juillet dans le but de cambrioler la maison.
Puis, ce qui surprend tout le monde, le trio entreprend de défendre leur "agresseur"! Le jeune blessé comprend le geste de l'homme, déclare : "c'est bien fait pour moi, on n'avait qu'à pas faire ça". Il va jusqu'à demander au tribunal de laisser ce brave retraité tranquille! L'avocat de la défense n'avait plus rien à faire...
Cette belle plaidoirie ne s'est toutefois pas révélée suffisante. Contrairement à d'autres tribunaux qui classent ce genre d'affaire en légitime défense, celui de Besançon a estimé que le coup de feu était disproportionné par rapport à l'attaque.
L'ancien policier est donc reconnu coupable, mais il n'est condamné qu'à 1500€ d'amende avec sursis.
Publié le mardi 1 septembre 2009 à 11h41